Le trafic internet a augmenté de 30% durant la crise due au Coronavirus, mais les réseaux on tenu, se félicite l’Arcep, l’autorité de régulation des télécoms. Côté trafic, 4 acteurs principaux occupent à eux seuls 55% de la bande passante à la fin de 2019 avec leur trafic vidéo. Il s’agit de Netflix (23%), Google (15%), Akamai et Facebook (moins de 10% chacun). C’était 53% fin 2018. Tous les autres acteurs font moins de 5%, qu’il s’agisse d’Amazon, Canal+, Twitch, etc.
Ceci indique une concentration de plus en plus nette du trafic entre un petit nombre d’acteurs dont la position sur le marché des contenus est renforcée. Par ailleurs, l’écart se creuse entre le volume de trafic provenant de Netflix et celui des autres fournisseurs de contenu. C’est ce que montrent les chiffres publiés par l’Arcep, dans son rapport sur l’état d’internet en France.
Autre information, le débit moyen en mobilité mesuré par l’Arcep continue à progresser en France métropolitaine. En particulier, et pour la première fois, le débit moyen en téléchargement, toutes technologies confondues, tous opérateurs confondus et toutes zones confondues (rurales, intermédiaires et denses) atteint 45 Mbit/s, contre 30 Mbits/s en 2018. Concernant la navigation web, en 2019, 87 % des pages web mesurées par l’Arcep – parmi un échantillon des 30 sites les plus consultés en France – étaient chargées en moins de 10 secondes.