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Après les propositions de la Commission européenne pour limiter la désinformation et les contenus haineux sur les réseaux sociaux, le Royaume-Uni avance ses pions. Le ministre du numérique Oliver Dowden et le ministre de l’intérieur Priti Patel ont annoncé de nouvelles lois qui prévoient des conséquences sévères pour les géants des réseaux sociaux qui ne maîtriseraient pas leurs plateformes, à l’instar de Facebook ou Twitter. De lourdes amendes et des blocage sont à prévoir. 

Une «nouvelle ère de responsabilité»

« Le Royaume-Uni ouvre la voie à une ‘nouvelle ère de responsabilité’ pour les réseaux sociaux », clame le gouvernement. L’organisme britannique de surveillance des médias Ofcom sera donc en mesure de bloquer l’accès aux plateformes qui exposeraient les utilisateurs à des contenus jugés préjudiciables. Quant aux amendes, le gouvernement britannique affirme qu’elles pourraient atteindre jusqu’à 10% du chiffre d’affaires annuel de la plateforme jugée coupable, sans dépasser les 18 millions de livres sterling (soit près de 20 millions d’euros). Le Royaume-Uni met également en avant la responsabilité qu’ont les réseaux sociaux auprès des enfants. « Toutes les plateformes auront un devoir de vigilance pour protéger les enfants qui utilisent leurs services », prévient-il.

Pour Facebook, Twitter, TikTok ou encore Instagram, le défi s’avère colossale. Les réseaux sociaux multiplient les mesures pour réguler les contenus sur leurs plateformes, mais leurs efforts sont souvent jugés insuffisant par les autorités de nombreux pays. Parmi les difficultés rencontrées, on peut citer celle de la limite entre la liberté d’expression et le contenu jugé « nuisible » mais légal. Si la Commission européenne peine à se positionner sur ce sujet, le gouvernement britannique affirme que « les plateformes populaires seront tenues pour responsables de la lutte contre les préjudices légaux et illégaux », et que « des mesures supplémentaires seront prises pour protéger la liberté d’expression ». 


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