Facebook explique pourquoi certaines fonctionnalités ne sont plus disponibles en ce moment sur ses services de messagerie.
Facebook doit revoir son utilisation des données sur Messenger et Instagram. © PixieMe - stock.adobe.com
Facebook doit faire face aux nouvelles mesures de l’UE
La directive européenne de 2002 sur la protection de la vie privée dans le secteur des communications électroniques s’applique désormais à davantage de services de communication dans l’UE.
Les mesures de la directive sur la confidentialité et la sécurité des données impactent les services de messagerie et d’appel, c’est pourquoi Facebook est directement concerné par ces changements. Cette directive ePrivacy vise avant tout à protéger la vie privée sur Internet, en limitant la manière dont les entreprises peuvent utiliser les données des utilisateurs à travers les messageries et les appels.
Quel impact sur les utilisateurs des messageries Facebook ?
L’application de ces nouvelles mesures engendre des changements sur les applications Messenger et Instagram. Afin de se conformer à la loi, Facebook doit davantage séparer les données de messagerie des autres parties de son activité.
Facebook souhaite assurer le meilleur service possible malgré les perturbations actuelles, et fait en sorte de maintenir les fonctionnalités de base pour les utilisateurs telles que la messagerie texte ou les appels vidéos. Cependant, certaines fonctionnalités avancées telles que les sondages pourraient ne pas être disponibles, car elles nécessitent l’utilisation du contenu du message pour fonctionner.
Le réseau social déclare être en train de faire les modifications nécessaires afin de répondre aux nouvelles mesures de l’UE sur la vie privée et rétablir au plus vite toutes les fonctionnalités de ses applications de messagerie. Pour se tenir informé des mises à jour effectuées sur les fonctionnalités affectées, une page d’aide est à disposition.
D’autres utilisations de données interdites par l’UE
Les équipes de Mark Zuckerberg devront également revoir leurs utilisations des données pour prévenir, détecter et répondre à des formes de préjudice. Même si l’utilisation de ces données part d’une bonne intention, la Commission européenne a déclaré que la directive ne fournit pas de base juridique pour ces types d’outils de détection et que par conséquent, les services de messagerie et d’appel ne peuvent pas utiliser ces données.
Facebook va plaider pour des changements qui autoriseront ces outils pour identifier les formes de préjudice sur les messageries. Le réseau social évoque l’analyse des métadonnées des messages pour identifier le modèle d’abus, tout en respectant la confidentialité des contenus des conversations. Les métadonnées sont notamment utilisées par Facebook pour partager des avis de sécurité, détecter des comptes qui peuvent être dangereux et protéger les enfants.
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