Implantés en seulement trois mois, les services associés à l'OMS de OneStock génèrent déjà 22% du chiffre d'affaires web de l'enseigne ba&, qui a multiplié ses ventes en ligne par 3,5 pour le premier jour des soldes.
Je m'abonne"Nous visons l'hybridation totale de notre business model, entre ventes physiques et ventes en ligne. Il faut effacer toutes les frontières et, grâce à l'ubiquité de notre stock, OneStock nous permet d'enrichir l'expérience clients en offrant plusieurs scénarios d'achat et d'expédition", explique Pierre-Arnaud Grenade, CEO de ba&sh, au moment de commenter la mise en place de l'OMS fin 2020. "Le fait d'avoir déployé la solution en trois mois sur l'ensemble de nos magasins est une grande satisfaction." Lancé le 11 décembre en France, en parallèle des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de l'Allemagne ou de la Suisse, les résultats dans l'Hexagone ne se sont pas fait attendre : "21% des commandes en ligne utilisent le ship-from-store, tandis que notre chiffre d'affaires a été multiplié par 3,5 au premier jour des soldes. Cette solution permet à la fois de réaliser du CA incrémental et d'améliorer la satisfaction client. Bien sûr, la pandémie a accéléré la roadmap, mais nous avions déjà fait de la meilleure gestion de nos stocks un axe fort de notre orientation vers un modèle plus durable. C'est un projet que nous menons depuis deux ans, tant au niveau de notre approvisionnement que de notre logistique, ou que notre offre de location et d'occasion, et que nous aurons l'occasion de détailler le 21 mars prochain." Pour être concret, le CEO cite le cas de ces articles dont il ne reste que quelques exemplaires dans chaque magasin : "Nous n'utilisons que très peu le levier promo, aussi le ship-from-store nous permet d'écouler ces exemplaires plus facilement."
50% de CA en ligne d'ici à trois ans
"OneStock permet aussi d'améliorer la répartition des marchandises entre les magasins une fois l'entrepôt livré", ajoute Romulus Grigoras, son fondateur et CEO, pour qui le développement d'un OMS est un projet structurant pour une entreprise, qui doit casser les silos afin de mettre tous ses métiers d'accord sur les objectifs d'une telle transformation, et les moyens à déployer pour les atteindre. Ainsi, les magasins sont crédités pour les ventes en ligne, alors que les vendeurs doivent gérer les expéditions. "Il y a une extension du rôle du vendeur en magasin : il faut par exemple faire de la vente à distance via la visio. Nous avons aussi lancé le live stream depuis notre site, avec la possibilité d'acheter le produit présenté à l'écran de manière fluide. Là encore, c'est un chiffre d'affaires alloué au magasin", ajoute Pierre-Arnaud Grenade, CEO de ba&sh depuis 2015. "Nous avons multiplié par 5 notre chiffre d'affaires, avec un accent important mis sur la transformation digitale. De 2% alors, c'est aujourd'hui un tiers de nos ventes qui sont réalisées en ligne, et nous visons un taux de 50% d'ici deux à trois ans." Pour lui, offline et online sont complémentaires : le site permet d'accéder à la marque, ses produits et son univers, tandis que le magasin permet la relation humaine, le contact client. "Avec bien sûr, l'ensemble des possibilités offertes par le digital : commander sur le site depuis le magasin, ou prendre un rendez-vous en magasin depuis le site", détaille Pierre-Arnaud Grenade, qui fait du rendez-vous personnel un levier efficace pour ramener les clients au magasin : "Il peut-être préparé à l'avance, avec une pré-sélection des produits à essayer avec la vendeuse. C'est un gain de temps pour les personnes pressées qui veulent faire du shopping avant le couvre-feu, celles qui souhaitent être seules pour plus de sécurité sanitaire ou encore celles qui veulent juste du conseil." Une amélioration de l'expérience qui se traduit en chiffre : Romulus Grigoras évoque un panier moyen multiplié par 3 pour un client passant par un rendez-vous personnel par rapport à un client lambda.
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